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26/04/2017

Les sciences humaines

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(Photo- Inscription au tableau dans la salle de notre cours sur les compétences émotionnelles, 2013

Le paradoxe de notre époque est que nous nous noyons dans l’information, tout en restant affamés de sagesse. Et pourtant, celle-ci est souvent considérée avec une certaine condescendance. Les sciences humaines enseignent le raisonnement critique, elles enrichissent également notre esprit et notre portefeuille. Premièrement, les arts libéraux offrent aux étudiants les compétences interpersonnelles et de communication qui sont extrêmement précieuses dans le monde du travail, surtout accompagnées de compétences techniques. Une éducation dans laquelle les arts libéraux sont présents est une clé de succès dans l’économie du 21 e siècle. Le retour aux pures compétences techniques est dépassé, la place est à ceux qui combinent les compétences douces – excellence dans la communication et les relations avec les autres – et les compétences dures. Celui qui a étudié l’informatique, l’économie, la psychologie ou d’autres sciences aura de la valeur et bénéficiera d’une grande flexibilité professionnelle. Nous avons besoin des deux pour maximiser notre potentiel. Une formation de base en biologie, en informatique, en physique, pourra être enrichie par des cours sérieux en histoire, par exemple. Notre société a besoin de personnes formées dans les sciences humaines et qui soient capables d’aider à la prise des décisions politiques justes, sages.

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03/10/2016

L'effet Dunning-Kruger

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L'effet Dunning-Kruger (d’après le nom des chercheurs qui ont démontré le phénomène au travers d’une série d’expériences) est un biais cognitif selon lequel certaines personnes non qualifiées auraient des difficultés à reconnaître objectivement leur incompétence et à évaluer leurs réelles capacités. L’étude publiée en 1999 dans la revue Journal of Personality and Social Psychology suggère aussi les effets corollaires : les personnes les plus qualifiées auraient tendance à sous-estimer leur niveau de compétence et penseraient à tort que des tâches faciles pour elles le sont aussi pour les autres.

Les résultats de cette étude ne veulent pas dire que les incompétents se croient meilleurs que les compétents, mais que les personnes incompétentes se croient bien meilleures que ce qu’elles sont réellement. Il est donc question d’un biais méta-cognitif, de capacités méta-cognitives (leurs connaissances à propos de leurs connaissances). Il y a une grande discordance entre la façon dont les personnes incompétentes perçoivent leur propre performance et leur performance réelle, tandis que la discordance est bien moins grande pour les individus hautement compétents. La grande question est pourquoi. L’explication avancée par les deux chercheurs est que les personnes incompétentes n’ont pas les compétences requises pour réaliser qu’elles sont incompétentes, justement parce que les capacités qui leur permettraient de distinguer l'individu qui est bon de l'individu qui ne l’est pas leur font défaut. Par exemple, si vous n’êtes pas très bon en langues, il vous pourrait être difficile de dire que vous n’êtes pas très bon, parce que les capacités dont vous auriez besoin pour pouvoir distinguer l'individu qui est bon de l'individu qui ne l’est pas sont précisément celles qui vous font défaut. (Vous pouvez retrouver l’article original qui explique ce qu’est l’effet Dunning-Kruger et ce qu’il n’est pas, et sa version française).

Les leaders des corporations du XXIe siècle ont commencé par être des « apprenants agiles » qui répondent aux critères des 4 R : ils sont pleins de ressources, ils ont un bon relationnel, ils sont résilients, ils obtiennent des résultats (An agile leader is an agile learner).

Les leaders se caractérisent par : des standards éthiques élevés, une personnalité solide, la résistance à la pression et la capacité à faire face à l’adversité, un esprit brillant, une grande force de travail, un esprit charismatique, novateur, courageux dans la prise de décisions, enthousiaste et fiable, ayant un certain sens de l’humour (10 Qualities of Creative Leaders).

Cela nous renvoie au concept de l'intelligence émotionnelle, en tant que set flexible de compétences qui peuvent être acquises et améliorées par la pratique durant toute la vie (L'apprentissage de l'intelligence émotionnelle).

Certains spécialistes en management distinguent quatre niveaux dans la compétence ou l’apprentissage: l’incompétence inconsciente, l’incompétence consciente, la compétence consciente, la compétence inconsciente. Les personnes qui ne sont pas conscientes qu’elles sont incompétentes fonctionnent en mode pilote automatique. Celles qui en sont conscientes vont commencer à développer cette prise de conscience du contenu de leur incompétence, ce qui est déjà le premier pas vers la future compétence (La compétence - avec en fin de note le texte en PDF Une préleveuse). 

 

09/10/2015

La compétence interculturelle

commerce international, globalisation, informatisation,compétences de communication, communication interculturelle, intelligence émotionnelle Le commerce international permet l’élargissement des marchés des biens et des services, avec pour  conséquence immédiate une plus grande concurrence, des prix compétitifs, et donc davantage de choix pour le consommateur. Ce type de commerce donne naissance à une économie mondiale, dans laquelle l’offre et la demande affectent les événements globaux et en sont affectées à leur tour. 
Quelles  sont les implications culturelles de la globalisation et de l’informatisation ? Quelle est la pertinence de la communication interculturelle ? Il faut voir d’abord ce que nous entendons par « culture », afin de comprendre ensuite comment la globalisation et l’informatisation déterminent des changements culturels, et quel est leur rôle dans l’identité personnelle et commune.

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19/01/2015

L'apprentissage de l'intelligence émotionnelle

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Des dizaines d'années de recherches prouvent que l'intelligence émotionnelle est le facteur qui départage clairement ceux qui réussissent, aussi bien dans leur vie professionnelle que personnelle. L'intelligence émotionnelle est ce quelque chose qui existe en chacun de nous et qui affecte la manière dont nous gérons notre corps et notre esprit, dont nous affrontons les complexités sociales, en prenant les décisions les plus appropriées pour arriver à des résultats positifs. Cette intelligence est en rapport avec un élément fondamental du comportement humain parfaitement distinct de l'intellect. Nous ne pouvons pas prédire l'intelligence émotionnelle à partir du QI d'une personne -elle peut avoir un QI de 125, et avoir cependant un sérieux déficit en compétences émotionnelles (la conscience de soi, la maîtrise de soi..). 

Goleman observe que l'importance de l'intelligence émotionnelle tient au lien qui unit la vie affective, la personnalité et les instincts moraux, et que les attitudes éthiques fondamentales de l'individu dérivent de ses capacités psychologiques sous-jacentes. Nous sommes guidés dans le monde qui nous entoure par deux esprits -rationnel et émotionnel -dont les modes de connaissance sont très différents. L'esprit émotionnel alimente en informations les opérations de l'esprit rationnel, lequel va les traiter, en les affinant ou en les rejetant. Ils sont semi-indépendants, puisqu'ils reflètent le fonctionnement de structures cérébrales distinctes mais interconnectées (le cerveau "pensant" et le système limbique). L'Intelligence émotionnelle est une composante essentielle de la personnalité, sans s'y réduire. Sur le parcours de notre vie, notre personnalité (ou "le style" qui nous définit) est plutôt stable, tout comme le QI (notre intelligence cognitive ou habileté à apprendre est pratiquement la même à 15 ans et à 50 ans).

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